Il n’y a qu’un pas entre les fonctions d’infirmier et d’aide-soignant. L’aide-soignant, lui, est plus enclin au bien-être des patients. Il s’occupe de l’hygiène et des besoins prioritaires de ces derniers. Pourtant il n’est pas facile d’exercer ce métier qui demande beaucoup d’implication, voyons les détails de plus près.
Qu’est-ce qu’un aide-soignant ?
L’aide-soignant se dote de quelques qualités pour accompagner les patients dans leur quotidien difficile. Il s’engage à soutenir ceux qui ont des facultés motrices limitées, il sera aussi présent pendant la prise de repas, s’occupera de l’hygiène en général. Les individus ayant perdu leur autonomie ont le plus besoin d’aide-soignant pour effectuer des tâches multiples.
L’aide-soignant dans le cadre professionnel surveille les patients de manière permanente. En état d’alerte, il prévient aussitôt le service qui prend en charge de stabiliser l’état du malade. Parmi ses fonctions, il prend soin de garder les appareils médicaux opérationnels, il fait le tri des médicaments, change les pansements, et quelquefois, garantit les soins admis aux patients. L’aide-soignant assure son rôle à domicile, il exerce dans une résidence médicalisée, ou travaille dans un centre hospitalier.L’aide-soignant partage son savoir-faire et son expérience dans les branches médicales relatives à l’assistance des personnes âgées, les centres de psychiatrie et de rééducation.
Quelles qualités pour être aide-soignant ?
L’aide-soignant écoute les patients avec attention. Il a pour obligation de servir les patients dans leur incapacités mentales ou physiques. Il remplira ses missions en fonction des attentes de ces derniers. Il dispose pour cela d’une grande disponibilité, mais surtout d’une certaine patience pour combler les besoins des personnes à soigner. Le métier requiert le sens de l’organisation, car il convient de mettre de l’ordre dans son timing. Pour devenir aide-soignant, il faut un corps solide, un mental de fer qui sache faire preuve d’enthousiasme et de bonne foi. Les aléas du métier sont souvent liés à l’insomnie, la perte d’un patient avec qui on a tissé des liens, par conséquent, une grosse fatigue peut rapidement s’installer.
Diplômes et études requis
On ne devient pas aide-soignant sans le diplôme d’État d’aide-soignant DEAS de niveau V. Mais, avant même de se faire une place dans un centre de santé, le futur aide-soignant doit suivre une formation d’une durée de 10 à 18 mois. Il doit enchaîner les séances de stages, l’initiation se concentre sur l’accompagnement des patients, la communication, entre autres les soins primaires, l’hygiène et la propreté. C’est grâce à l’accomplissement des stages que l’aide-soignant parviendra à maîtriser les différentes structures sanitaires, résidence pour les personnes âgées, psychiatrie, chirurgie etc. Plusieurs évaluations sont attribuées au cours des formations. Suite aux résultats, l’aide-soignant obtiendra alors son diplôme. Aujourd’hui, les établissements proposent un accompagnement à la VAE avec 3 ans d’expérience dans le domaine. C’est un moyen sûr de valider son DEAS.